Noël est une période empreinte de traditions, notamment concernant la décoration. Parmi les éléments incontournables à cette époque de l’année, on compte le houx et le gui, deux plantes aux vertus symboliques fortes. Plongez dans l’histoire et découvrez les origines de ces traditions encore vivaces aujourd’hui.
Le houx : un symbole de protection et d’immortalité
Le houx, avec ses feuilles persistantes et piquantes, ainsi que ses baies rouges, est depuis longtemps associé à la célébration de la période hivernale. Ses origines remontent à l’Antiquité grecque où il était utilisé lors des fêtes dédiées à Saturne, dieu de l’agriculture et du temps.
Une plante précieuse pour les druides
Les druides celtes attribuaient également une grande importance au houx. Selon eux, cette plante possédait des pouvoirs magiques capables de chasser les mauvais esprits. Ils pensaient aussi qu’elle pouvait protéger les habitants des maisons où elle était installée. C’est pourquoi on retrouve souvent du houx suspendu aux portes ou accroché aux murs pendant la saison froide.
Le houx dans la tradition chrétienne
Au-delà des croyances païennes, le houx a également trouvé sa place dans la tradition chrétienne. En effet, il est considéré comme un symbole de l’immortalité en raison de ses feuilles persistantes. Les baies rouges quant à elles symbolisent le sang du Christ. Ainsi, au fil du temps, le houx s’est imposé comme un élément incontournable des décorations de Noël.
Le gui : une plante sacrée aux vertus porte-bonheur
Comme le houx, le gui est une plante qui occupe une place importante dans les traditions de Noël. Ses origines remontent aussi loin que celles du houx, et elle était déjà considérée comme sacrée par les peuples anciens.
Une plante vénérée par les Celtes
Les druides celtes vouaient un véritable culte au gui. Ils pensaient que cette plante, qui poussait sans jamais toucher le sol, était un don des dieux. Elle était notamment récoltée lors d’une cérémonie spéciale qui avait lieu le sixième jour de la lune. Le gui était ensuite utilisé pour réaliser des rituels destinés à chasser les mauvais esprits et à favoriser la fertilité et la prospérité.
Le baiser sous le gui, une tradition qui perdure
La coutume consistant à s’embrasser sous une branche de gui pendant la période de Noël est une tradition qui date de l’époque romaine. On raconte que les Romains, lorsqu’ils fêtaient le solstice d’hiver, s’embrassaient sous des branches de gui en signe de paix et d’amour. Cette tradition a perduré jusqu’à nos jours, et il est toujours courant de suspendre une branche de gui au plafond ou à la porte d’entrée pour favoriser les marques d’affection entre proches.
Le houx et le gui dans les décorations de Noël
Aujourd’hui encore, le houx et le gui sont très présents dans les décorations de Noël. Ils peuvent être utilisés de différentes manières :
- Couronnes de Noël : il est courant de réaliser des couronnes de Noël avec des branches de houx et de gui. Ces dernières sont ensuite accrochées aux portes d’entrée pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs.
- Décoration du sapin : on peut également utiliser le houx et le gui pour orner les branches du sapin de Noël.
- Centres de table : ces plantes peuvent être disposées sur la table entourées de bougies pour créer une ambiance chaleureuse lors des repas de fête.
Il est important de noter que le houx et le gui doivent être manipulés avec précaution, car leurs baies sont toxiques pour les humains et les animaux.
Le houx et le gui : des symboles de Noël chargés d’histoire
Pour conclure, le houx et le gui sont deux plantes qui ont traversé les époques et les cultures pour devenir aujourd’hui encore des éléments phares des festivités de Noël. Leur histoire riche en croyances et traditions est un témoignage du poids des coutumes dans notre manière de célébrer cette période si spéciale.
